Dans le cadre d’une mission de plusieurs jours à Hao, Mme Sandrine Demurger a proposé des séances de prévention de la violence à l’ensemble des élèves du collège.

Après avoir présenté les missions de la maison de protection des familles (ex brigade de la prévention de la délinquance juvénile), la gendarme a sensibilisé les élèves à la lutte contre différents types de violence. Chaque niveau a pu échanger, discuter et réfléchir autour d’une thématique bien précise. A l’aide de courts supports vidéo, Mme Demurger a suscité des échanges riches dans un climat de confiance.

Les sixièmes ont débattu autour du thème des violences en général qu’elles soient physiques ou psychologiques. Après avoir défini les différentes violences auxquelles on peut être confronté, ils ont réfléchi aux répercussions que celles-ci peuvent avoir tant sur la victime que sur l’agresseur.

Les cinquièmes ont réfléchi à la notion de cyber-harcèlement. Comme les sixièmes, ils ont été sensibilisés aux conséquences que peut entraîner la violence en ligne.

Les quatrièmes se sont montrés très intéressés par la thématique des substances psycho-actives et la façon dont celles-ci agissent sur le cerveau et la santé en général ainsi que sur le comportement.

Enfin , ce sont les violences au sein du couple qui ont été abordées avec les troisièmes à partir d’un court-métrage réalisé par des élèves du lycée de Papara.

Chaque séance s’est achevée sur le rappel des peines encourues lorsque l’on commet des violences mais bien plus que le rappel de la loi, Sandrine Demurger a montré à tous les élèves à quel point il est important de parler à un adulte quand on est victime ou témoin de violences. Cela a également été l’occasion de rappeler que le numéro 119 est aujourd’hui accessible en Polynésie à tous les jeunes qui souhaitent dénoncer des violences. (numéro joignable 24h/24, 7jours/7, gratuit et qui n’apparaît pas dans le journal d’appel)

Merci à Mme Sandrine Demurger pour ces échanges enrichissants et bienveillants.

Retrouvez le reportage de Polynésie à propos de cette sensibilisation aux violences en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/les-jeunes-de-hao-sensibilises-aux-violences-1210702.html

La direction, l’ensemble des personnels et élèves du collège Cetad de Hao vous présentent ses meilleurs vœux de bonheur et de réussite pour 2022.

« Éduquer, ce n’est pas remplir un vase, mais allumer un feu » (Montaigne)

Quelques élèves fans de manga ont eu la chance de suivre un cours de dessin avec le jeune et prometteur dessinateur du fenua.

Dans le cadre du salon du livre qui s’est déroulé à Papeete du 18 au 21 Novembre dernier, les mangakas en herbe du collège de Hao ont échangé en visioconférence avec Tamaterai Teheiura. Ils ont eu le privilège d’avoir un cours rien que pour eux lors duquel Tamaterai a partagé ses techniques pour dessiner un personnage de manga. Très attentifs aux recommandations du professionnel, les élèves ont redoublé d’efforts pour se montrer à la hauteur des conseils du maître.

Merci aux organisateurs du salon du livre pour avoir permis cette rencontre et à Tamaterai pour sa patience et ses précieux conseils !

Merci à tous pour votre participation !

Jusqu’au 09 Décembre, l’exposition « tous migrants » réalisée par l’association Cartooning for Peace est à découvrir au CDI.

Cette exposition présente en 13 panneaux le difficile parcours des migrants clandestins à travers le monde. En une petite quarantaine de dessins de presse, les élèves comprennent ce qui pousse les migrants à quitter leur foyer, se rendent compte des périls rencontrés et des difficultés que représente l’intégration dans un nouveau pays.

Tout au long de cette période, des séances pédagogiques sont proposées à chaque classe autour de l’exposition. Des lectures, des films de fiction et des documentaires en lien avec le thème de l’immigration sont également proposés au CDI.

Dans le cadre d’une mission de justice de proximité, Mme Vallois, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et plusieurs éducateurs de ce service judiciaire ont proposé à la population de Hao deux soirées de débats et de rencontres. Ils étaient accompagnés d’une psychologue du Fare Tama Hau et d’une représentante du centre d’information des droits des femmes et des familles (CIDFF).

Ces intervenants ont profité de leur présence sur l’atoll pour rencontrer les élèves de quatrièmes et de troisièmes à qui ils ont proposé plusieurs ateliers de prévention. Cela a également permis aux futurs lycéens de connaître les structures d’accueil et d’accompagnement des jeunes vers lesquelles ils pourraient se tourner s’ils rencontraient des difficultés à Tahiti ou tout simplement s’ils ont besoin d’écoute.

Ainsi, les élèves ont rencontré Narii, éducateur, qui leur a présenté le rôle et les missions de la PJJ.

Puis, ils ont échangé avec Nathalie Daisse, directrice du STEMO (service territorial éducatif en milieu ouvert) et Tina, éducatrice à la PJJ. Elles ont particulièrement sensibilisé les élèves à la lutte contre la violence et contre le harcèlement à l’école. Elles ont rappelé que la parole est le meilleur moyen de résoudre un conflit ou de trouver une issue à des situations difficiles que l’on peut vivre dans le milieu scolaire, amical, amoureux ou familial. Elles ont rappelé que le numéro vert 119 dédié à la prévention des enfants en danger ou en risque d’être en danger est opérationnel depuis quelques mois en Polynésie.

Les élèves ont également discuté des relations amoureuses avec Mihiana, éducatrice à la PJJ et Marion, psychologue au Fare Tama Hau. Dans un échange détendu et sans dramatiser, elles ont rappelé le cadre de la loi concernant par exemple la majorité sexuelle ou les agressions sexuelles. En évoquant des situations concrètes et en amenant les élèves à réfléchir à ces situations, elles ont suscité l’intérêt des collégiens qui se sont montrés plutôt bien informés sur le respect que l’on doit accorder à sa ou son partenaire.

Enfin, les jeunes ont rencontré Vetea qui leur a livré un témoignage très franc, très fort et très émouvant sur son passé d’ancien délinquant soumis aux drogues. Il leur a raconté l’enfer de l’addiction et ses conséquences désastreuses. Il a également raconté la vie très difficile que l’on mène en prison.

Lors de cette matinée de sensibilisation riche et intense, les élèves se sont montrés très attentifs. Les intervenants les ont d’ailleurs félicités pour leur qualité d’écoute et l’intérêt porté aux débats.

Quand aux futurs lycéens, ils ont apprécié cette matinée d’information et ont particulièrement été sensibles au témoignage de Vetea qui a évoqué de façon réaliste la vie terrible à laquelle peut mener la consommation de drogue.

Ces rencontres ont également permis au collège de nouer des relations avec les instances et associations représentées et permettront sûrement la mise en place de projets communs dans le futur.

Les élèves en classe de troisième, inscrits à la préparation du diplôme Bimer ainsi que quelques autres collégiens volontaires ont eu le privilège de suivre une visite guidée de la station météorologique de Hao.

C’est M. Vedrenne, professeur de technologie, qui a organisé cette visite en profitant de la présence sur l’atoll de Mme Rarahu Thomas et de M. Jean-Marc Carcy, tous les deux techniciens supérieurs d’instrumentation et d’installation à Météo France. En mission à Hao pour quelques jours afin de contrôler et d’assurer la maintenance du parc de capteurs de la station météo, Mme Thomas et M. Carcy ont généreusement accepté de partager leurs connaissances technologiques et de faire découvrir leur métier.

Pendant une heure trente, les élèves ont ainsi découvert tous les capteurs nécessaires à la transmission des données pour les prévisionnistes météorologiques. Le fonctionnement et la finalité du manomètre, pluviomètre, télémètre à nuages n’ont plus de secrets pour les élèves qui se sont montrés très attentifs. Ils ont également découvert le pyranomètre, le capteur de temps présent ainsi que le thermomètre et l’hygromètre. Cette sortie a également permis aux collégiens de découvrir des applications concrètes des enseignements dispensés en classe. D’ailleurs, ce qui a été observé pendant la visite ne manquera pas d’inspirer à M. Vedrenne et M. Pedersen, accompagnateurs de la visite, de nouveaux exercices en technologie et en mathématiques.

À la fin de la présentation de la station, les deux intervenants ont pris le temps de répondre aux questions des élèves sur leur métier en général : les études nécessaires (un bac option scientifique), le concours, le stage de deux ans obligatoire en métropole, les perspectives d’avenir, les échelles de rémunération.

Une visite enrichissante scientifiquement, mais également clairement inscrite dans le parcours avenir des collégiens. Plus qu’une simple découverte d’un environnement technologique, c’est tout un horizon professionnel qui a été dévoilé aux élèves.

Un grand merci à Mme Thomas et M. Carcy pour leur écoute, leur partage et leur disponibilité.

Du 11 Octobre au 18 Octobre, les élèves du collège ont élu leurs délégués de classe. Afin de préparer les élèves de sixième à cet acte démocratique, Mme Boitel, la conseillère principale d’éducation et Mme Michiels, l’enseignante documentaliste leur ont proposé une activité ludique et instructive.

Ce jeu de plateau qui utilise aussi des ressources numériques a permis aux élèves de comprendre comment fonctionne le vote au suffrage universel. Il leur a également permis de connaître le rôle du délégué, les qualités dont il doit faire preuve et les missions qui lui incombent.

Souhaitons que les élèves qui ont pris beaucoup de plaisir à ce jeu auront également compris l’importance de leur vote pour l’élection de leurs représentants de classe !

Cette année, le collège propose de préparer les élèves de troisièmes au brevet d’initiation à la mer.

Qu’est ce que le Bimer ? C’est un diplôme de découverte de la culture marine et des métiers de la mer. En Polynésie, la formation est dispensée uniquement au Lycée Polyvalent de Taiarapu Nui et au Cétad de Hao. C’est donc une chance pour les collègiens de troisièmes qui le souhaitent de pouvoir bénéficier de cette formation.

M. Bogo et M.Brotherson, professeurs au cétad dans la section Gemm (gestion et exploitation en milieu maritime) assurent les 40 heures de cours nécessaires à la préparation. Ces séances de préparation ont lieu tous les mercredis de 12h20 à 14h10.

A ces cours théoriques s’ajouteront des sorties pédagogiques lors desquelles, par exemple, les élèves seront initiés à la conduite d’un petit bateau.

Le Bimer permet d’acquérir les premières notions sur le milieu maritime. Il peut également aider à préparer son projet d’ orientation. Il permet enfin de poser des bases pour l’obtention des permis de navigation, de certificats professionnels (CPL et CPLPCM) ou encore pour s’engager dans la marine nationale.

Pour obtenir leur diplôme, les élèves devront réussir l’examen final qui consiste en un QCM en ligne de deux heures où ils répondront à une soixantaine de questions.

Après la réunion d’information destinée aux trois classes de troisième, les inscriptions n’ont pas tardé : trente-six élèves se sont ainsi inscrits à la préparation au BiMer. Un réel engouement qui reflète l’intérêt des élèves pour le milieu maritime.

Photos : C. Michiels et M. Brotherson. Article co-écrit par Mme Michiels et M. Brotherson

Cette année, la candidature du collège a été retenue par la fondation Tara Océan pour participer à son projet de sciences participatives.

Il s’agit d’un projet qui permet aux élèves de s’investir dans une véritable étude scientifique mise en place par Jean-François Gighlione, directeur de recherches au CRNS.

Depuis plusieurs années, ce chercheur et son équipe s’intéressent aux origines du plastique qui pollue les eaux du monde entier.

Ils cherchent à comprendre d’où vient ce plastique, comment il évolue dans l’eau et comment les bactéries s’y développent.

Afin d’étendre son champ d’investigation, l’équipe de Tara Océan a proposé à des classes de l’ aider à collecter du plastique sur les berges des rivières, des fleuves, des lacs ou sur les littoraux maritimes.

L’année dernière, seuls les élèves de métropole étaient concernés par ce projet mais en cette nouvelle année scolaire, les chercheurs ont décidé d’ouvrir l’expérience aux élèves de DOM-TOM.

Au total, ce sont des centaines d’élèves qui vont participer à cette étude scientifique qui, selon les résultats, permettra de faire comprendre aux industriels qu’ils doivent réfléchir à l’impact de leur production plastique et trouver de nouvelles solutions.

Afin de lancer officiellement le projet, les trois classes de quatrième ont pu assister à une visioconférence avec Jean-François Gighlione en personne. Pour préparer cette rencontre, les élèves ont étudié le documentaire Docteur plastique qui présente les recherches déjà effectuées par la fondation Tara sur les fleuves. Les collégiens avaient également préparé de nombreuses questions pour le scientifique : comment préserver les atolls du plastique ? Pourquoi ne pas brûler le plastique ? Où en est-on de la recherche sur le plastique biodégradable ? Pourquoi les bactéries s’installent-elles sur le plastique ?

Des questions passionnantes et pertinentes qui augurent d’un bon investissement des élèves dans le projet ! Une belle aventure à suivre…

Pour l’équipe scientifique, c’est une grande chance de pouvoir accéder de nouvelles données grâce la participation des quatrièmes.

Les professeurs de la section PMH du lycée professionnel ont proposé des ateliers de pâtisserie à quelques collégiens internes qui ont ainsi confectionné des petites douceurs sucrées.

Dans le respect des règles sanitaires, les élèves de sixièmes et de cinquièmes ont été initiés à la pâtisserie et ont réalisé des madeleines, des fondants au chocolat et des brownies.

Ils ont appris à calculer les proportions des ingrédients et ont enrichi leur vocabulaire lié la cuisine tout en mettant la main à la pâte.

Chacun a participé avec enthousiasme à cette activité et comme l’a souligné Tevahine, une dynamique pâtissière de 5ème Haura : « si on n’était pas obligé de porter nos masques, on pourrait montrer nos beaux sourires gourmands ! »

Les ateliers se sont achevés sur une petite dégustation qui a régalé les papilles de ces pâtissiers en herbe.